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Pays : France
Compagnie : SNCF
L'effectif théorique des 040
D est de 428 machines au 1er janvier 1950. Bon nombre, rapatriées
en mauvais état de leur séjour forcé en Allemagne,
serviront de magasin de pièces détachées pour les
plus vaillantes. Elles sont regroupées sur les dépôts
suivants : Audun-le-Tiche, Épinal, Hausbergen, Mulhouse, Nancy,
Sarrebourg, Sarreguemines et Thionville. En Alsace elles étaient
plus particulièrement affectées aux trains de desserte omnibus
sur les lignes des vallées vosgiennes ou dans le Sundgau, voire
aux manuvres. Celles de Thionville assuraient des remontes de rames
pour les mines mais aussi des trains de travaux lors de l'électrification
des lignes en Lorraine. Celles d'Épinal desservaient les lignes
vosgiennes en service marchandises. À Nancy, les 040 D assuraient
les dessertes marchandises vers Metz, Blainville et Sarrebourg. Une affectation
fut même créée à Gray pour le compte des Chemins
de fer et transport automobile (CFTA) en vue de remplacer les 1-130 B
sur les trains les plus lourds.
L'effectif tomba à 151 machines
en 1958. Retirées peu à peu du service courant, ces locomotives
à vapeur participèrent alors à leur propre disparition,
assurant des trains de travaux pour l'électrification de la ligne
Paris ( gare de Paris-Est ) et Strasbourg. La 1-040 D 260, ancienne G8.1
5260 des Chemins de fer impériaux d'Alsace-Lorraine (EL), construite
en 1917 par l'EMBG de Graffenstaden fut la dernière représentante
de la série à éteindre ses feux le 1er juillet 1966
au dépôt de Mulhouse-Nord.
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